Abracadabra.
Avec le recul, c'est sans doute une bonne chose d'avoir des magiciens à la tête des plus grandes institutions financières du monde. En effet, le 8 janvier 2021, le journaliste Eric Albert publie sur le site internet du journal Le Monde un papier intitulé « Avec son argent magique, la Banque Centrale Européenne peut-elle sauver la planète ? »
Il écrit ainsi :
« Depuis le déferlement du Covid-19 en Europe, la BCE a débloqué une enveloppe de 2 500 milliards d’euros, à dépenser sur deux ans jusqu’en mars 2022. Cet argent, créé ex nihilo, a permis aux Etats de s’endetter à taux d’intérêt nul, voire négatif, payant ainsi indirectement le chômage partiel et les plans de soutien sectoriels. Ces mesures, inimaginables il y a un an, sont devenues possibles face à l’urgence. »
D'après ce journaliste, l'urgence était la pièce manquante mais grâce à la crise sanitaire, il pleut désormais de l'argent. Une vision faussement naïve qui pourrait faire sourire si le journal Le Monde n'était pas subventionné par nos impôts. Ceux qui ont le pouvoir de créer l'argent ex nihilo n'ont pas attendu Christine Lagarde et la crise du COVID pour le faire.
Pour rappel, entre 2011 et 2018, la BCE a crée environ 4 000 milliards d'euros. Et selon un « expert » du magazine Capital :
« Ces milliards de la BCE se sont en fait en partie égarés en route. »
Soyons logique, c'est seulement quand on dispose d'argent magique que l'on peut se permettre de perdre des milliards d'euros sans jamais essayer de les retrouver.