Le Daily Telegraph dévoile un peu plus les coulisses de la pandémie de COVID 19.
Lorsque l'ancien Secrétaire d'État à la santé britannique Matt Hancock a écrit son livre The Pandemic Diaries en duo avec la journaliste Isabel Oakeshott, il ne se doutait pas que cette dernière allait transmettre plus tard 100 000 de ses messages privés au Daily Telegraph.

En février, la rédaction de Funk News vous rappelait les propos de deux membres du Scientific Pandemic Influenza Group (équivalent britannique du Conseil Scientifique français) tenus dans le Daily Telegraph en mai 2021 :
« Il y a eu des débats sur la nécessité d’instaurer la peur afin d’encourager l’acceptabilité et des décisions ont été prises sur la manière dont il fallait accroître la peur. »
En 2023, ce même journal obtient des milliers de messages WhatsApp de Matt Hancock par l'intermédiaire d'Isabel Oakeshott, journaliste à qui il a (trop) fait confiance. Les messages révèlent notamment que le 13 décembre 2020, Hancock déclare à Damon Poole, un de ses conseillers en communication :
« Nous allons faire flipper les gens à mort avec le nouveau variant »
Poole répond :
« Ouais, cela permettra d'avoir de bons changements comportementaux »
Hancock - qui estimait que le Brexit prenait de la place sur la pandémie dans les médias - demande alors :
« Quand déploie-t-on le nouveau variant ? »
Poole répond alors :
« J'y pense de plus en plus mais je pense que nous devons faire plus attention. [...] Nous devons garder les écoles en dehors de l'agenda. »

Le 20 décembre 2020, Hancock s'exprime à la télévision :
Dans une autre conversation relatée par le Dailymail, Damon Poole annonce :
« Je ne promets rien mais j'essaye d'avoir le soutien de Bill Gates sur la plateforme. »
Hancock répond alors :
« Dis lui qu'étant donné le nombre de personnes à qui j'implante sa puce, il m'en doit une ! »
Dans une autre conversation, on apprend que Simon Case - ancien agent secret et ancien secrétaire privé du Prince William - estime que confiner des gens dans des chambres d'hôtel est hilarant :

Visiblement, on s'amusait bien au temps de la pandémie chez les dirigeants britanniques.